1) Question : La question porte sur les caractéristiques d'un marché de travail segmenté. Il s'agit donc non pas de donner toutes les caractéristiques du marché de travail mais de montrer simplement que ce marché de travail, se caractérisant par une plus grande flexibilité, est devenu dual c'est-à-dire constitué d'un marché dit " primaire " et d'un autre marché dit " secondaire " qu'il faut présenter. 2) Question : La réponse à la question par l'affirmative ou la négative ne suffit pas. Il faut aussi la justifier. - Il faut d'abord montrer que le PIB permet d'évaluer les richesses créées dans un pays ( la justification peut se baser sur l'identification de cet agrégat macro- économique). - Il faut ensuite présenter ses limites quant à l'évaluation de ces richesses en montrant qu'il est un indicateur imparfait : d'une part, il ne tient pas compte de toutes les richesses créées et d'autre part il comptabilise des éléments qui ne peuvent être considérés comme une création de richesses. 3) Question : Il faut repérer deux consignes dans cette question : - D'abord, il faut compléter le tableau donné dans les énoncés en le reproduisant intégralement ou en mentionnant simplement les éléments manquants. Le premier procédé est meilleur. - Ensuite, il faut interpréter les soldes partiels et le solde général de la balance des paiements de la Tunisie.

Corrigé

1 ère question : Un marché de travail segmenté se caractérise par une dualité du fait de son éclatement en deux segments ; - un marché primaire où les emplois offerts sont stables. - un marché secondaire caractérisé par des emplois atypiques qui concernent les travailleurs les plus touchés par la précarité et le chômage. 2ème question : Le produit intérieur brut (PIB) obtenu par l'agrégation des valeurs ajoutées brutes de l'ensemble des agents économiques constitue un indicateur qui permet d'évaluer les richesses créées. - Toutefois, il ne tient pas compte de l'économie souterraine et de certaines productions non marchandes (production domestique, secteur informel, etc). - De même, il ne comptabilise pas les externalités positives de la croissance tels les progrès en matière de formation, de santé, etc. - Enfin, il est surévalué car il comptabilise les côuts provenants des effets négatifs de la croissance. Pour ces raisons, le PIB parait comme étant un indicateur imparfait pour évaluer toutes les richesses créées. 3ème question :

Principaux soldes de la balance des paiements de la Tunisie en 1997

Désignation	Montant en millions de dinars
A - Paiements courants ......................... -Marchandises................. -Services........................ - Revenus de facteurs....... - Transferts unilatéraux ..... B - Mouvements de capitaux ..... C - Mouvements d'ajustement ... Solde général ...........................	-   655 - 2162 + 1586 -   135 +    56 + 1054 -     26 +  373

Source : Banque Centrale de Tunisie

- Interprétation des soldes partiels : * Le solde de la balance commerciale représente la différence entre la valeur des exportations et la valeur des importations. En 1997, ce solde a été négatif (- 2162 MDT) ; en d'autres termes, la balance commerciale a été déficitaire puisque les recettes d'exportations n'ont pas pu couvrir toutes les dépenses d'importations. * Le solde de la balance des services, des revenus de facteurs et des transferts unilatéraux est positif ( + 1507 ) en raison des entrées nettes de devises (procurées par les services et les transferts unilatéraux ) qui ont dépassé les sorties nettes de devises occasionnées par les revenus de facteurs. * Le solde de la balance des transactions courantes qui en résulte permet de constater un besoin de financement vis-à-vis de l'extérieur (- 655 MDT ) * Le solde de la balance des capitaux est positif (+ 1054 ), on dit que cette balance est excédentaire c'est-à-dire que les entrées de capitaux provenant des opérations en capital, des participations et des capitaux d'emprunts à court, moyen et long terme ont dépassé les sorties de capitaux  y afférentes. - Interprétation du solde général de la balance des paiements. En 1997, la Tunisie a enregistré un solde général positif (+ 373 MDT ) calculé à partir des soldes partiels et des flux nets relatifs aux opérations d'ajustement. Ce solde positif signifie l'existence d'un excédent de moyens de paiements internationaux qui améliore la position extérieure du pays.